Hailey wants blood!

Il était très tôt. Je dormais tres mal les nuits depuis ma transformation. Avant, je dormais énormément. Aujourd'hui j'en ressentais moins le besoin. La forêt était encore sombre. Le soleil ne se leverai quand dans quelques heures. J'aimais beaucoup me promener dans ce coin de la forêt. Enfin, me promener ne correspondait pas beaucoup à la situation. Je préférais de loin etre en loup qu'en humaine. D'accord la sensation de se sentir plus forte que les autres humains. Mais quand j'étais en loup, je laissais libre court à mon côté animal, et j'adorais ça. Courir pendant des heures était l'une de mes activité favorite. En plus, j'avais la chance de ne pas entendre les pensées des autres loups de la meute puisque j'avais refusé de faire partie de leur clan. Et comme je ne cotoyais aucun autre loup, j'étais tranquille pour mon plus grand bonheur. Nan mais c'est vrai. A quoi ca servait de communiquer entre nous comme ca. Et puis je ne voyais pas du tout l'interêt de faire partie d'une meute. On est mieux tout seul que mal accompagner.

Je gambadais le plus vite possible entre les arbres. Je sentais le vents frais contre mon museau déjà froid. Ce même vent caressait mon pelage noir bleuté. Je me sentais si bien. Si je n'avais pas d'obligation à la maison ou au lycée de la Push, je serai rester un loup toute ma vie. Je respirais à fond, profitant de cette solitude qui était devenue mon quotidien. Pourtant une chose inhabituelle attira mon attention. Je connaissais cet endroit comme ma poche. Une odeur qui ne devait pas être là parvint jusqu'à mon museau. Une odeur que je ne connaissais pas. Une odeur nouvelle pour moi. Je courais en direction de cette chose qui sentait comme ça. Je savais tres bien que ca ne pouvait pas etre un humain. Ils se sentaient pas comme ça. Je n'avais aucune idée de ce qui m'attendait au bout de ma course. Mais ma curiosité prenait le dessus sur ma peur.

Je m'arretais là où le l'odeur était la plus forte. Ca me brulait le museau tellement ça sentait mauvais. J'étais juste à la lisiere de la forêt. J'étais aussi au bord de la frontiere invisible que je n'avais pas le droit de dépasser en tant que loup. Je décidais de me transformer en humaine. J'enfilais mon debardeur et un jeans. Je restais pieds nus et je scrutais les horizons. Quelqu'un m'avait-il vu me transformer. Maintenant que je n'étais plus en loup, l'odeur était un peu moins forte. Ca me soulageait quelque peu. Je dépassais cette frontiere invisible et tout à coup, j'entendais des buits de feuilles, comme si on marchait dessus. Je me retournais pour voir qui était derriere moi.

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