when you can live forever; history seems easier ;; nessie ¤

WHEN YOU CAN LIVE FOREVER; HISTORY SEEMS EASIER -

* Edward gara sa Volvo G77 R (( totalement inventée hein, comme nous sommes en l'an 2055 ! )) gris métalisé flamboyante neuve sur parking du Lycée. Il avait changé de voiture en arrivant à Forks, mais pas question de changer de marque; il aimait bien Volvo, elles avaient un moteur relativement puissant et une bonne tenue de route. Surtout ce nouveau modèle qui avait l'allure d'une voiture de sport en plus de toutes les options. Il avait opté pour sa couleur de voiture préférée : le gris métallisé. Il n'était pas du genre à vouloir une voiture tape à l'oeil comme Rosalie ou encore Alice; il trouvait que c'était un peu trop. Et puis le gris était très class selon lui; sobre, mais class.

Il descendit de la voiture avec toute la grâce dont un vampire était capable. Il n'était pas accompagné de Bella ce matin là; celle ci avait des affaires à régler et lui avait dit qu'elle les rejoindrait au lycée en début d'après midi. Edward attrapa son sac qui était posé sur le siège arrière, puis il verrouilla les portes. Le temps était très couvert pour ce mois de mars. A vrai dire, ici à Forks, il faisait la majeur partie du temps nuageux. C'était un grand avantage pour les vampires qui n'avaient donc pas à rester enfermés des jours durant, ce qui pourrait attirer l'attention sur eux. Edward sourit très discrètement en coin alors qu'il commençait à marcher. Il entendait les pensées du moindre lycéen qui se trouvait sur le parking. Il n'eut pas besoin de jeter un coup d'oeil pour savoir que c'était Josy Barkley qui venait de le regarder passer.

Il vit que la voiture de Rosalie était déjà garée près de l'entrée. Ce matin là, Alice, Rosalie, Jasper, Emmett et Renesmee avaient décidés de partir tous les cinq en même temps, alors ils étaient montés dans la voiture de Rose'. Edward avait laissé Renesmee partir, sachant qu'elle n'aimait pas particulièrement que son père l'accompagne jusqu'au lycée, même s'ils n'avaient pas vraiment l'air d'être père et fils. Le jeune homme passa une main dans ses cheveux en bazar avant d'entrer dans le Hall. Aujourd'hui ils avaient un devoir d'histoire mais Edward ne révisait plus depuis longtemps. Au bout de 150 ans de lycée, on finissait par connaître le programme par coeur. Surtout que la plus part des évènements, il les avait vécus.

Entrant dans la salle de classe, Edward avisa sa fille qui était assise vers le milieu de la pièce. Traversant l'allée centrale, il sourit en entendant tous ses camarades stresser intérieurement. « Oh GOD, si on tombe sur la seconde guerre mondiale je suis fichue ! » . Rien de plus facile selon le vampire. M'enfin passons. Il s'assit à côté de Renesmee, avant de parler en la regardant de façon à ce qu'il n'y ait qu'elle qui entende; c'est à dire relativement rapidement mais comme un soupir. *

- Alors comme ça t'as honte que ton père t'amène à l'école ??

* Il lui sourit pour lui montrer qu'il plaisantait. Tss comment pouvait-il en vouloir à sa Nessie ? Bon, les pensées de sa fille lorsqu'elle était rentrée la veille au soir l'avaient un peu... Mhmm il n'avait pas vraiment aimé. Disons qu'elle pensait un peu trop à Jacob à son goût. Mais il n'avait rien dit, encore. Il parla ensuite d'une voix intelligible pour tous, mais il parlait toujours à Nessie. *

- J'espère que t'as bien révisé l'Empire Russe... !

- < Aller au lycée, huh ? C'était une expérience tout à fait nouvelle que je vivais depuis maintenant quelques semaines, avec un plaisir délectable. J'avais toujours été très sociable, on aurait dit que j'étais un aimant à personne qui n'avait besoin que d'un seul sourire pour se faire apprécier. Je ne détestais pas cela, au contraire, j'aimais bien avoir beaucoup d'amis, des vampires, des humains, des loups, décidemment, j'étais forte sur la variété. Peu importe, l'important était qu'ils étaient tous aussi géniaux les uns que les autres, je ne pouvais pas m'en plaindre. Toutefois, papa tenait absolument à ce que toute la famille reste ensemble, dans un coin de la cafet', a discuter entre nous. Il avait fait cela pendant longtemps, cinquantes années plus tôt, lorsqu'il avait été au lycée de Forks. Je n'étais pas totalement contre cette idée : premièrement, je savais que cela n'était que pour notre protection. Après tout, une famille de vampire ne passe pas inapercu. Deuxièmement, je m'amusais tellement avec mes oncles et mes tantes qu'ils étaient certainement les meilleurs camarades qu'une jeune fille comme moi pouvait rêver. Sinon, lorsque je n'étais pas avec eux, j'étais avec Faith Uley, la cadette de la famille Uley, qui savait tout de nous, évidemment. Son père avait aidé maintes fois notre famille par le passé. Il y avait également Jun. Ha lui, c'était bien compliqué. Le pauvre avait surpris une de nos conversations, à moi et mon père, tout près de sa volvo grise, alors que tous les élèves étaient déjà rentrés chez eux. Il faut dire que je ne sais pas ce qu'il faisait dans le coin, mais il a tout entendu. Maintenant, il sait tout. J'ai été obligée de tout lui raconter sans quoi je sentais qu'il allait devenir fou. J'ai encore l'impression de le rendre fou aussi : vous devriez voir sa tête lorsque je lui dis que je dois aller chasser.

Enfin, ce matin, j'étais montée avec le reste de la famille dans la décapotable indémodable de ma tante Rose, même après cinquante années. Je n'avais pas voulu embarquer avec mon père, sachant que ma mère ne serait pas là pour bloquer mes pensées si je lui aurais demander. La discrétion n'existe pas vraiment par chez nous : avec un père qui lit les pensées et une tante qui voit le futur, il n'y a aucun secrets. Or, je ne voulais pas nécessairement que mon père sache à quoi je m'étais affairé dans les derniers jours. Je savais qu'il n'aimait pas Jacob et cela allait de soi que ce dernier était tout ce qui hantait mes pensées. Ainsi, j'avais décidé avec vitesse, sans aucune hésitation, que je prenais le banc restant dans la voiture de Rosalie et hop ! il n'avait pu me retenir, ou bien il s'était abstenu. La deuxième option était plus plausible.

Je savais néanmoins que je ne pourrais pas y échapper en arrivant au lycée. J'eus droit à quelques minutes de repos avant qu'il n'arrive, pendant lesquelles Alice me dit encore une fois qu'il faudrait bien renouveler ma garde-robe et qu'elle savait exactement ce qu'il me fallait. Oui bon, j'avoue que je n'avais pas été au dernier point de la mode ce matin en m'habillant : une vieille paire de jeans délavés, des converses et une chemise à carreaux vertes sous laquelle j'avais mis une camisole blanche. Mon père me surprit, comme à l'habitude, en venant s'asseoir près de moi dans un coup de vent. J'entendis ce qu'il me souffla, sachant très bien que cela n'était adressé qu'à moi. Je souris pour moi-même, avant de tourner mon regard noisette sur lui.

- <

Sans vouloir t'offenser, je préfères la voiture de Rose.

> et j'ajoutai à cela un petit clin d'oeil qui, je sais, n'échappa pas au reste de la famille. Heureusement que les conversations mentales étaient possibles entre moi et mon père.

Puis il fallu revenir à la normale, sans quoi les autres autour de nous se poseraient bien des questions. C'est dans cette perspective que mon père enchaina avec l'interro d'histoire et si je n'aurais pas su qu'il plaisantait, je me serais certainement roulée de rire.

- <

Tu parles, je suis certaine que je vais assurer. Quand on dispose de cinquante années au milieu de nulle part, on n'a rien d'autre de mieux à faire.

> Cette perspective me fit bien rire. Au fin fon de l'Alaska, il n'y avait pas de centres commercials, d'attraits touristiques ou de villes dans lesquelles on peu passr des heures et des heures. J'avais ainsi été confinée à la maison des Denali, dans l'obligation de trouver quelque chose à m'occuper. Lire avait été l'un de mes nombreux passe-temps, et merci à ma mémoire photographique, qui faisait en sorte que tout ce que j'avais lut dans les dernières annéesé était encore imprimé au fond de mon esprit.

* Edward ne voyait pas la sociabilité de sa fille comme un défaut, mais pas forcément non plus comme une qualité. Lui, enfin les Cullen en général excepté Carlisle, s'étaient toujours dissociés des autres. Ils devaient garder leur secret coûte que coûte et s'ils se mélangeaient aux autres; les autres ne comprendraient pas leur absences soudaines lors des beaux temps, ou leurs peaux froides si jamais ils venaient à se toucher par erreur, ou encore la couleur de leurs yeux changeante selon le temps, leurs humeurs et autres. Et puis inutile de tenter de se torturer avec l'odeur du sang en restant trop avec les humains. Même si la plus part d'entre eux parvenaient à se maîtriser un peu mieux; comme Jasper. Mais Renesmee était à part. C'était une vampire qui respirait, une vampire hybride. Elle n'avait pas à faire attention à la froideur de son corps, au fait qu'elle ne pouvait pas respirer, qu'elle n'avait pas de coeur qui ne battait pas. Malgré tout, Edward était protecteur oui, il fallait qu'elle se méfie.

Le jeune homme jeta un regard aux tables devant eux et avisa Rosalie et Jasper qui étaient au deuxième rang. Sur la droite se trouvait Alice et Jasper. D'ailleurs il vit dans l'esprit d'Alice qu'elle savait qu'il s'assiérait à côté de Nessie alors elle lui avait laissé la place. Il la remercia intérieurement en se retournant vers sa fille un sourire aux lèvres. Il savait bien qu'elle aimait, elle aussi, les voitures tape à l'oeil. A vrai dire le "tape à l'oeil" était quelque chose de famille, un peu "inné" si on puis dire. Rien que de part l'apparence des Cullen. Oui lorsque les sept membres de la famille entraient en même temps dans la cafétéria, c'était à couper le souffle. Quoiqu'il en soit, Edward savait quoi offrir à sa fille pour son anniversaire. Il ne rajouta rien à la réponse mentale de sa fille, ne voulant pas attirer de soupçon pour son futur cadeau ! Ils avaient souvent des conversations mentales Nessie et Edward. Et même si sa fille ne lisait pas les pensées, il savait qu'elle pouvait deviner plus ou moins ses réponses.

L'un des avantages du don d'Edward dans le cas de devoir sur table, c'était de connaitre le sujet. Oui, les pensées des professeurs ne lui échappaient pas plus que celles des autres ! Il hocha la tête à la nouvelle réponse mentale de Renesmee tout en répondant à voix haute pour continuer la conversation. Il y avait toujours des oreilles indiscrètes au lycée. *

- Je n'en doute pas... Cousine !

* Ca lui faisait bizarre de dire "Cousine" à sa fille lorsqu'ils étaient en public. Mais c'était nécessaire. Comment expliquer que sa fille ait le même age que lui en apparence, voir même qu'elle semblait plus agée ? Bref, Edward jeta un regard plus ou moins mauvais à Tom Sangerson qui était assis à une table derrière. Il avait très clairement entendu ses pensées qui étaient < Tu parles sa cousine. J'aimerais bien être son cousin moi aussi.... >. Il ne supportait pas quand un garçon pensait à sa fille de cette façon. Même si elle avait le même charme que le reste des Cullen, ça n'était pas acceptable qu'on prenne une fille pour un tel objet. Il se remit droit en voyant le professeur entrer dans la salle. Bella n'était pas là, mais il était aisé, très aisé, à Edward maintenant d'imiter l'écriture de Bella, et faire une deuxième copie ne prendrait pas plus de deux minutes. Edward reparla à Nessie de façon à ce qu'elle soit la seule à entendre. *

- De toute façon si tu as besoin d'aide...

* Inutile de dire la suite. Le professeur insista pour que le silence apparaisse dans la classe, puis il passa entre les rangs et distribua les sujets... *

- < Pour moi, être différente ne posait pas vraiment de problèmes. Je n'étais pas si différente que ca après tout. Enfin, j'étais à mi-chemin entre les humains et les vampires, ce qui me donnait bien des avantages pour une lycéenne comme moi. Ma peau ne luisait pas autant que mes parents au soleil, je devais tout de même rester à la maison lorsque le temps était clément pour solidifier l'excuse des journées de camping en forêt en famille. Je n'étais pas froide, je respirais et je saignais lorsque je me coupais. Je mangeais également mon repas sur l'heure du diner, étant capable de supporter la nourriture humaine, même si je préférais de très loin le sang. Enfin, il fallait bien faire des compromis pour avoir une vie saine, non ? Au moins, j'étais heureuse d'avoir toute ma famille avec moi au lycée. C'était beaucoup plus agréable que d'être seule, même si j'étais persuadée que je m'en serais sortie quand même ... et que j'aurais peut-être été beaucoup moins surveillée.

Je ne me doutai pas une seconde que mes pensées donnèrent une idée de cadeau à mon père. Il fallait dire qu'il était assez fort sur ce point : maman m'a souvent raconté combien de fois il avait tenté de l'impressionner avant ma naissance, en lui offrant une voiture, par exemple. C'était un cadeau de routine chez les Cullen. Tiens, en parlant d'elle ; elle n'était pas dans la classe. Les sourcils froncés, je regardai autour de moi pour m'en assurer et réalisa qu'elle n'était pas arrivée avec papa ce matin. Bah tiens, décidemment. Enfin, ce qu'elle avait à faire n'était pas des mes affaires, comme je n'aimais pas qu'on se mêle des miennes. J'évitai d'y penser d'avantage, sachant très bien que mon père m'écoutait attentivement. Je n'avais pas à m'inquièter pour ma mère, elle était responsable après tout.

Le professeur entra dans la classe et aussitôt, ma concentration se porte sur lui pour quelques secondes. Un silence de mort se fit alors sentir dans toute la classe et je m'autorisai à nouveau à balayer la classe avec mes yeux chocolats, pour apercevoir Tom Sangerson qui me fixait étrangement, après que papa m'ait appelée cousine. Je lui adressai un sourire et il se redressa immédiatemment, portant à son tour son attention sur le professeur qui commencait à distribuer les sujets de l'examen. Je fouillai dans mon sac pour me sortir un crayon et attendit de recevoir ma feuille. Je dus me retenir pour ne pas éclater de rire lorsque je vis le sujet : L'empire Russe. Aussitôt, je me retournai vers mon père, les sourcils froncés et un sourire amusé au visage.

T'as pas honte de lire les pensées des professeurs comme ça ? On se demande bien pourquoi tu es le meilleur élève de la classe.

à vrai dire, chacun des membres de la famille étaient de vrais prodiges à l'école et le président du club d'échec commencait sérieusement à nous détester de lui avoir volé la place sur le podium.

Sans aucune difficulté, je commencai à répondre aux différentes questions qui étaient écrites sur ma feuille. Rien de bien compliqué, j'avais lu sur le sujet des dizaines de fois. C'est en deux temps trois mouvement que je reposai mon crayon sur ma table de travail pour ensuite revirer ma copie sur mon bureau. Je sentis ma voisine m'adresser un regard outré et un fin sourire se dessina sur mon visage alors que j'évitais ses yeux qui m'auraient certainement transpercé le corps s'il y aurait eu des couteaux. Mon regard se posa indéniablement sur la fenêtre, qui donnait une vue sur la forêt. Sans nécessairement le vouloir, mes pensées dérivèrent encore vers Jacob et je réalisai dans la seconde qui suivit que mon père était à coté de moi. Je me mis alors à réciter l'alphabet à l'envers dans ma tête, truc que ma tante Alice m'avait donné lorsqu'elle ne voulait pas qu'Edward lise ses pensées. Apparemment, cela fonctionnait avec une efficacité désarconnante.

* Bien évidemment qu'Edward entendu sa fille s'interroger sur l'endroit où pouvait bien être sa mère. D'ailleurs il s'étonnait qu'elle n'ait pas remarqué avant, au moment même où il était entré dans la pièce et s'était assis à côté d'elle. Mais Edward ne dirait rien parce qu'il respectait le choix de discrétion de sa femme. Même si c'était pas très discret de louper un cours d'histoire, surtout pendant un devoir. M'enfin, c'était pas non plus un secret d'état où elle était. Mais Edward ne dirait rien. Alors il ignora les pensées de sa fille, qui d'ailleurs avait déviées. Elle aussi respectait les affaires privées de Bella. Elle devait sans aucun doute le faire car elle même n'aimait pas qu'on lise dans ses pensées. Et Edward savait très bien que ça pouvait être embêtant de connaitre tous les songes de sa fille. Notamment ceux sur Jacob depuis quelques années, même si Renesmee faisait tout pour pas qu'Edward ne les entendent.

Edward chassa cette idée de son esprit en voyant l'énoncé sur sa table. Un sourire malicieux se dessina aux coins des lèvres d'Edward, mais seulement les membres de sa famille auraient pu le voir. Il se redressa sur sa chaise en jetant un coup d'oeil complice à Renesmee. Comme si elle avait pu douter des dires de son père concernant le sujet, non mais vraiment ! Et ... Non il n'avait pas honte, simplement parce qu'il n'avait pas vraiment le choix non plus, alors autant que ça serve un petit peu ! Edward commença à rédiger sur une feuille vierge son devoir. En quelques coups de stylo il eut finit sa copie. Mais il en avait une autre à rédiger, alors, souriant en s'imaginant l'écriture de Bella dans sa tête, il rédigea une deuxième fois le devoir, changeant phrases, mots, structures... Mais s'assurant que le devoir était à la hauteur du sien, voir même meilleur. Alors qu'il écrivait le deuxième paragraphe de la copie de sa femme, il entendit le prénom "Jacob" venant de l'esprit de sa fille. Ses yeux se tournèrent une fraction de seconde vers Renesmee qui contemplait la fenêtre. Puis, presque aussitôt, il entendit la mélodie incessante de quelqu'un qui compte dans sa tête. Alice lui faisait souvent ce coup là, et il détestait ça. Il se dit qu'il verrait ça plus tard, et Edward termina la copie.

Une vingtaine de minutes plus tard, alors que le vampire n'en pouvait plus d'entendre "Trois mille cent trois... Trois mille cent quatre...", la sonnerie retentit dans la salle et chacun rendit sa copie. Edward attrapa son sac et attendit Nessie silencieusement dans le couloir devant la classe. Il avait dit à toute à l'heure à ses frères et soeurs qui étaient sortis en même temps que lui. Il s'était fait à l'idée qu'un beau jour Nessie et Jacob seraient ensemble, mais même après cinquante ans, il avait encore du mal à s'imaginer ça... Et à l'accepter. Sa fille était assez grande pour prendre ses propres décisions, mais Jacob..... Non, il ne se souvenait que trop bien des pensées du jeune loup à l'égard de Bella avant la naissance de Renesmee. Ca serait vraiment étrange. Quoiqu'il en soit, il préfèrerait être au courant si quoique ce soit se produisait entre sa fille et le loup. Son sac sur l'épaule, il dévisagea le Tom qui semblait s'être arrêté lui aussi pour attendre Renesmee qui lui avait sourit avant le devoir. Mais lorsqu'il vit le regard d'Edward, il décida de s'éclipser... *

Pauvre papa, dire que je devais lui faire entendre toutes mes petites pensées d'adolescente. Enfin, je ne savais pas trop quel âge je devais avoir présentement, ayant atteint la cinquantaine, mais je ne me sentais pas du tout comme une adulte, bien au contraire, bien que je sois déjà mature sur plusieurs points. Déjà toute petite, j'avais une intelligence apparemment très développée paraisssait-il, mais toujours, je ne savais pas qui je devais être aujourd'hui. Il faut dire qu'avoir des parents immortels, ça n'aide pas. Je n'aimerais pas sentir que j'agit plus en adulte qu'eux, alors que nos physiques ne nous aident même pas à deviner qui sont les parents dans le trio, même qu'il a été très dur d'expliquer à Jun et de lui faire avaler que mes parents étaient Bella et Edward, même si ces derniers avaient l'air aussi vieux que moi physiquement. C'était hallucinant. Enfin, mes pensées sur Jacob ne restèrent pas très longtemps dans mon crâne, je ne voulais pas que mon père les entende. Alice ne pouvait rien voir à cause que Jake était un loup, alors toute cette histoire entre lui et moi devait rester secrète, notre petit jardin secret à tous les deux. J'imagines qu'un jour où l'autre, on arrivera à mettre le point. Mais pour l'instant, tout était mieux ainsi : mon père n'avait pas besoin de soucis supplémentaires.

Ainsi, après avoir récité l'alphabet au complet, une fois à l'endroit et l'autre fois à l'envers, je me mit à compter. Je m'étais rendue au chiffre trois mille cent quatre lorsque la cloche se décida enfin à sonner. Edward partit comme une flèche sans même attendre Alice, Jasper, Emmett et Rose et je froncai alors les sourcils, m'affairant ensuite à ranger mes choses dans mon sac. Je souris au professeur en sortant, qui était tellement coincé qu'il ne me le retourna qu'avec une grande gêne et je crus apercevoir Tom m'attendre à la porte. Malheureusement, il disparut aussitôt et je compris la source de sa fuite lorsque j'apercus mon père qui m'attendais également, seul. Bon sang, mais qu'est-ce qu'il voulait ? Tout d'abord, il me réprimandait de ne pas être embarqué dans la voiture et maintenant il m'attendait à la fin des cours. Décidemment, la vie tranquille, il ne voulait pas me la donner. Finalement, je ne savais plus quoi penser sur le fait que mes parents me suivent, même en cours.

-

Bah dis-donc, tu fais fuir tous mes prétendants. Il n'a rien fait de mal à ce que je saches

, dis-je, m'adressant à mon père sur un ton de plaisanterie. Oui quoi, autant essayer de détendre l'athmosphère ; je savais que mon père n'était pas très ouvert au fait que les garçons me tournent autour. Pour lui, j'étais certainement encore sa petite Nessie.

Enfin, autant ne pas tourner le couteau dans la plaie. Dans un sourire, je me dirigeai vers les cases, trouvant enfin celle qui m'étais assignée. Je dus me retenir pour ne pas ouvrir mon cadenas avec la force plutôt qu'avec ce foutu numéro qui fonctionnait une fois sur deux. Après trois tentatives, il lâcha prise et je réussi à mettre mes trucs d'histoire dans ma case. Enfin un cours de terminer ; j'espèrais seulement que la journée passe rapidement. Je sentais tout simplement que la journée allait aller de travers, allez savoir pourquoi.

* C'était peu dire de dire qu'elle était encore sa petite Nessie. Après tout elle n'avait que cinquante ans, elle était encore jeune... Et puis il ne fallait pas trop qu'elle fasse de bêtises, et sortir avec un humain, en était une ^^. Bon il était vrai qu'Edward n'avait rien à dire là dessus, mais Bella était différente, spéciale, c'était une exception. Elle était comme née pour devenir ce qu'elle était devenue : une vampire magnifique. Dès le départ elle était spéciale. Il ne pouvait lire dans ses pensées. On ne pouvait pas comparer Tom par exemple à Bella. Ca n'avait rien à voir. Lui ne voulait Renesmee que pour son joli minois, pas pour qui elle était. Et Nessie était bien trop gentille avec les gens; ce qui faciliterait le fait qu'elle puisse se faire avoir. Et Edward, tout comme Bella d'ailleurs, ne le voulaient pas. Il suivit sa fille qui avait commença à marcher en répondant d'un ton très posé. *

- A ce que tu saches...

* Ca suffisait pour laisser comprendre que ce qu'elle ne savait pas, ce qu'elle ne connaissait pas, était les pensées du jeune homme. Edward chassa ce Tom de son esprit et regarda sa fille s'énerver sur son casier. Il ne voulait pas non plus paraître trop protecteur. Il s'était décidé aussi à ne pas poser de questions sur Jacob au final, après tout si sa fille ne voulait rien lui dire, elle avait le droit... Du moment que ça n'allait pas loin. Il s'en inquiéterait plus tard; mais son plus gros problème pour l'instant était les Lewis. La famille de vampire qui s'était installée à Forks depuis leur absence... Et le fait que Renesmee rentre aussi tard par les temps qui courraient, ça ne le rassurait pas; même si elle était avec le loup. Sans même tourner la tête Edward su que personne ne les observait assez attentivement pour qu'on puisse entendre leur conversation mais après s'être déjà fait avoir une fois par Jun avait mit sur ses gardes le vampire. Aussi parla-t-il encore une fois de sa voix rapide et silencieuse. *

- Tu aurais du rentrer plus tôt hier soir. Ca n'est pas prudent de sortir seule si tard.

* Il la fixa en pensant à cligner des paupières tout en attendant sa réponse. Ce n'est pas naturel chez les vampires de cligner des yeux, tout comme il n'était pas naturel de respirer. Mais chacun des Cullen excepté Renesmee s'y obligeait histoire qu'on ait pas de doutes. *

J'aimais mon père. Je n'avais jamais eu aucun doute là-dessus. Je l'aimais certainement depuis la première seconde où il m'avait sorti du ventre de ma mère. Il était toujours là pour moi et je ne connaissais pas un père plus dévoué que lui sur toute la planète. Je trouvais cela bien amusant lorsque certaines de mes camarades de classe me déclarait à quel point il trouvait mon supposé et soit disant cousin si attirant et si charmant. Je m'esclaffais alors, sans pour autant leur dire la raison, en pensant qu'elles parlaient là de mon père, et non de mon vrai cousin. Edward Cullen était oh ! comment charmant, poli, craquant... bref, vous en voulez ? il était certainement l'être le plus parfait aux yeux des filles de ce lycée, à moins de préférer les blonds ou les grands musclés quoi. Décidemment, il n'avait aucun défaut ce papa. Oui bon, c'était qu'avec moi, il se montrait surtout le papa surprotecteur depuis notre retour à Forks. Dans un sens, je me disais que c'était bien. Cela prouvait qu'il tenait à moi plus que tout et cette manie avait le don de me toucher, mais par d'autres moments, alors là, je craquais quoi ! J'avais l'impression d'étouffer.

Je comprenais que nous n'étions pas comme les autres, mais n'avaient-ils pas voulu que je vive mon adolescente comme une fille normale ? Comme n'importe quelle autre fille de 17 ans - oui bon, je n'avais pas 17 ans, mais 50 ans, pour un vampire, c'est très jeune. Je n'allais surement pas apprendre de mes erreurs si on était toujours derrière moi pour amortir le coup et me dorloter. Soupirant, je mit mes livres d'histoire dans mon casier, prenant ce qu'il me fallait pour le prochain cours. Je n'avais pas vraiment envie d'y aller, me sauver par la fenêtre semblait être une bonne option, mais je m'abstint en déposant mon regard noisette sur mon père, d'un air exaspéré.

Justement, et je vis très bien avec ce que je sais seulement,

Le discours que je redoutai et que je voulais éviter depuis maintenant plusieurs heures se présenta enfin. Décidemment, j'aurais vraiment dut accompagner Alice et Jasper jusqu'à notre petit coin habituel et éviter mon père, même si je savais très bien qu'il m'aurait rattrapé dans le temps de le dire. Quoique, on était en public. J'aurais peut-être eu une chance de m'en sortir. Malheureusement, l'expression vaut mieux tard que jamais ne s'appliquait pas vraiment à ma situation et je dus prendre mon courage à deux mains pour ne serait ce que penser à confronter mon père, chose que, je ne faisais que très rarement.

Tu n'as aucune raison de t'en faire. J'étais avec Jake. Il n'y a rien à ajouter. Ma sécurité était assurée.

Et puis, je ne vois pas pourquoi on s'en fait. Ils n'oseraient jamais attaquer l'un d'entre nous à l'improviste, en sachant que le reste de la famille répliquerait par la suite, en plus d'avoir les loups de notre coté. Nous avons le dessus pour l'instant.

Toute cette histoire de nouvelle famille de vampire, traqueurs où ce que vous voulez commencait vraiment à m'embêter. Si ca se trouve, ils avaient quitté Forks en apprenant notre retour : je n'avais jamais vu aucun trace d'eux. Malheureusement, le nombre de morts retrouvé ne faisait que confirmer que ma théorie était complètement fausse et je devais me résoudre à penser que mon père avait raison sur ce point.

* Edward connaissait bien les pensées des gens du lycée de Forks, en particulier celles des filles. Il ne lui avait pas échappé que la plupart d'entres elles le trouvaient très attirant, et ce même si elles avaient déjà un copain. Après tout rien ne les empêchaient de 'rêver' en silence n'est-ce pas ? Edward n'était pas certain que certaines des pensées fassent plaisir à ces dit copains. Il se serait certainement pris plusieurs poings en pleine figure même. Biensur, il aurait largement été en moyens de se défendre et les autres se seraient rongés les doigts d'avoir voulu abîmer le vampire. Mais peu importait les pensées des filles quelconques du lycée ou même les pensées des autres filles. Lui ne s'inquiétait que de celles de Bella. Les seules qui se refusaient à lui depuis qu'il l'avait rencontré; même si le pouvoir de Bella permettait à présent qu'il entende ses pensées quelques minutes. Il n'avait jamais vraiment eu d'yeux pour d'autres filles avant qu'il ne la rencontre, et il n'en aurait pas plus maintenant. Il n'y avait qu'elle; c'était comme ça et c'était tout.

Edward se rendait bien compte d'après les pensées de sa fille qu'il pouvait se montrer un peu trop protecteur et qu'il l'ettoufait. Seulement il n'y pouvait rien; par les temps qui courraient, c'était plus fort que lui. Se sentiment protecteur ne s'était révélé à lui encore une fois à sa rencontre avec Bella. Il devait la protéger. Tout comme maintenant il devait protéger et Bella et Renesmee. Et s'il fallait qu'elles éttouffent un peu pour les protéger; il pensait que ça en valait la chandelle. Seulement sa fille était forte, elle avait du sang de vampire dans les veines, si l'on pouvait parler ainsi. Et elle avait hérité d'un tempérament assez haut en couleurs...

Le jeune homme continua de fixer Renesmee lorsque celle ci lui répondit « Justement, et je vis très bien avec ce que je sais seulement », mais il senti son coeur inerte se resserer. C'était assez étrange de se faire rejeter par sa fille; du moins qu'elle rejette l'aide qu'il voulait lui apporter. Et même qu'elle le lui renvoie à la figure, comme si son don était en quelques sortes une « honte », quelque chose dont il ne devrait pas être fier. Edward n'y pouvait rien s'il pouvait entendre les pensées des gens; alors autant se servir de ce don d'une manière utile. Edward n'était pas du genre à abuser de son pouvoir; il ne s'en servait pas comme Aaro pouvait s'en servir, pour contraindre les gens car il connaissait le moindre détail de leurs pensées, leurs hontes, etc. Mais entendre sa fille, même si c'était involontaire, lui dire ça; il n'avait pas vraiment apprécié et ça l'avait un peu blessé. Il n'en laissa rien paraitre et resta de marbre, écoutant attentivement la suite.

Elle était avec Jake hein ?... Edward regarda le couloir d'un air absent l'espace d'une seconde. Il savait parfaitement que Jacob donnerait sa vie pour Renesmee. Mais serait-ce suffisant ? Ils avaient tous déjà vu les dégats que pouvaient faire les vampires; et même si les loups étaient puissants, ils n'avaient pas l'air rassuré par rapport à la famille de vampires installée à Forks. Edward hocha négativement la tête aux dernières pensées de sa fille. Non, ils n'étaient pas partis. Ils étaient là, quelque part. Ils ne s'étaient pas encore montrés en plein jour mais Edward continuait d'être attentifs aux pensées. Il finirait bien par les croiser. Ca il en était certain, il n'avait pas besoin d'Alice pour le dire avec certitude. Forks était une petite ville après tout. Il reporta son regard sur Renesmee en lui répondant encore une fois dans un souffle. *

- Ils sont encore là. Nous devons rester sur nos gardes. Tant que nous n'en savons pas plus, j'aimerais.. Que tu évites de rentrer ou de te balader dans la forêt si tard la nuit... ... Même si tu es avec... Jacob.

* Non, Edward ne tenait pas forcément Jacob dans son coeur. Il n'interdisait toute fois pas Nessie à aller le voir. Il lui demandait juste de ne pas le voir à des heures trop tardives... C'était raisonnable comme demande non ? Et puis il n'était pas le seul à s'inquiéter. Bella aussi était un peu inquiète la vieille. Certes sa femme avait beaucoup plus confiance en Jacob qu'il ne l'avait lui... Mais elle l'était quand même. *

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