- < promenons-nous dans les bois, pendant que le loup y'est pas ; ft conor

- < Vous voulez bien me dire ce que je foutais dehors à cette heure là ? La nuit était tombée, les loups hurlaient à la lune et je sentais que j'étais dans un sale pétrin depuis le moment même où j'avais foutu mon pied en dehors de chez moi pour courir le plus loin possible, chantant cette fois-ci : < Ah vous dirais-je maman >, mon père devenant un peu trop habitué à entendre l'alphabet à l'envers pour deviner que je tramais quelque chose. Le fait que je sois encore seule rendue aussi loin me rassura : il ne pouvait plus m'entendre et il n'y avait vu que du feu. Maintenant, il ne me restait qu'à fuire encore pendant quelques kilomètres pour atteindre mon objectif : la maison de Jake. J'avais cette manie d'aller passer mes soirées voir mes nuits là-bas depuis qu'on l'avait fait une fois. Il était rendu ma drogue ; si on pouvait dire cela ainsi. Je ne supportais pas d'être séparée de lui plus de quelques heures, sans quoi je courais pour le revoir. Or, courir seule, qui plus est lorsque du sang humain coule dans vos veines, n'est plus vraiment une activité sécuritaire après que le soleil ait laissé paraître ses derniers rayons.

Je dus m'arrêter quelques secondes pour reprendre mon souffle. Contrairement au reste de ma famille, respirer m'était vital. Ainsi, courir à une telle vitesse me demandait une dose surhumaine d'oxygène et je m'épuisais très rapidement. Posant mes mains sur mes genoux, prenant une seconde pour replacer une de mes mèches bronzes, mes cheveux étant en bataille, derrière mon oreille, j'entendis des bruits à quelques kilomètres. La source n'était toutefois pas assez proche pour que je puisse sentir son odeur et en déduire l'origine. Si j'étais très chanceuse, c'était Jake qui venait me chercher. Si ce n'était que le pur hasard, une coincidence, c'était un humain qui n'avait pas vraiment affaires là. Si j'étais malchanceuse, c'était un des Lewis. J'eus soudainement peur : la chance ne faisait pas nécessairement partie de mes cordes ces temps-ci. À quoi devais-je m'attendre ? Au mieux ? Ou au pire...

Décidemment, le ciel n'était pas de mon coté ce jour-ci. L'odeur qui me permit d'identifier celui qui me suivait dans la forêt me parvint au narines et je dut retenir l'envie qui m'assaillit soudainement. Le sang humain... J'en avais oublié l'odeur pendant toutes ces années, le sang frais qui vient à peine d'être cosumé. Celui qui me tenait compagnie n'avait rien d'un simple humain, leur odeur m'étant indifférente désormais ; il avait au contraire, un gout particulier pour ce sang qui coulait dans les veines des humains. Mon corps fut alors parcouru de frissons et un sifflement perla entre mes dents, au moment même où je vit l'ombre d'un homme, bien bâti se dessiner devant moi. Je n'avais jamais eu la chance de croiser un Lewis encore, mais j'eus la nette impression que ce vampire n'était pas simplement de passage. Il faisait partie de cette famille, ceux dont parlait toute la famille depuis quelques temps. Celle qui était à l'origine du mal qui se tramait peu à peu à Forks.

( désolée c'est pas super, mais ma pratique m'a crevée --' je fais mieux à la prochaine réponse )

J'étais encore sorti ce soir là. La lune était pleine et argentée comme à son habitude. Pour une fois le ciel était clair, et des milliers d'étoiles contemplaient le ciel. Sortant de la demeure Lewis, je pris garde à ce que mon père ne me choppe pas... Faut dire ces temps-ci il s'étonnait de toute les bêtises que je faisais depuis mon retour. Tout ce que je voulais, c'était juste respirer, me sortir plein de chose dans la tête. Ces derniers temps n'avait pas été facile, j'étais sensible à l'odeur du sang humain et je perdais facilement mes moyens, il faudrait que je découvre le comment du pourquoi. J'avais décidé d'aller à pied quelques parts, et je me suis dis que découvrir la forêt Quileute ne serait-ce pas plus mal. Oui je n'avais pas le droit d'y aller, mais j'adorais bravé les interdits. Qui serait là pour le voir de toute façon?

Arrivé au bout de quelques minutes grâce à ma rapidité, je m'arrêta un instant humant l'air. C'était en faisant cela que j'eus une odeur spéciale à mes narines, je n'avais jamais encore ressenti ce parfum délicat. Ce n'était pas un vampire, ni un loup-garou et encore moins un humain pourtant du sang coulait. Un animal? Surement pas! Intrigué par cela, je commençais à marcher silencieusement , je compris très vite que la marche n'était pas fait pour moi et je préférais passer d'arbre en arbre. Atteignant le sommet d'un, je regardais la silhouette d'une jeune fille. Tombant de l'arbre, sur mes deux pieds, j'avançais un peu plus pour voir cette silhouette. Les cheveux avec des mèches bronze, une peau pâle... Ce n'était pourtant pas un vampire. Un fin sourire se dessina sur mes lèvres, était-ce donc elle? Décidément la soirée allait être plus drôle que prévu.

« Renesmée Cullen... » Fis-je dans un sifflement qu'elle pouvait quand même entendre.

M'approchant de plus en plus d'elle, je me mis derrière elle grâce à une vitesse incroyable, et je ne pus m'empêcher de souffler délicatement dans son petit cou puis rire légèrement. Allait-elle être apeurée? Sans doute, ses parents n'étaient pas là, je n'allais quand même pas la tuer de suite, cela ne serait pas drôle.

« Tu sais que je t'attendais impatiemment, tu n'es pas du genre facile à trouver. » Dis-je avant de sourire légèrement et de me replacer devant elle, gardant mon sourire. « Je manques à mes devoirs, Conor Lewis. »

pas terrible non plus ^^'

Quand je vous dit que je me fous dans le pétrin à n'importe quoi, vous me croyez-maintenant ? Inutile d'être un vampire pour comprendre que j'étais en danger maintenant. Mes sens allaient me rendre folle au fur et à mesure que je sentais sa présence, son odeur, mais que je ne pouvais pas le voir. Je n'avais aucune idée de qui il était, mais chose certaine, s'il venait vers moi, ce n'était certainement pas pour débuter une conversation amicale et encore moins pour faire ami-ami. J'aurais tellement souhaité à cet instant même avoir le courage de faire demi-tour et de retourner chez moi, mais je savais très bien que mes capacités que ma moitié vampire me donnait n'égalerait jamais celles qu'un vampire à part entière avait. Il y avait des avantages à être une hybride. Mais il y avait également des désavantages. J'en ressentais présentement tout le poids et à vrai dire, je n'aimais pas vraiment cela, vraiment pas.

Je finis par entendre mon nom, à travers les arbres, accompagné par le vent qui sifflait entre les feuilles. De quoi me rendre encore plus dingue et je me retrouvai sur le qui-vive. Il n'était pas loin, il me connaissait : encore pire. J'existais pour lui, alors que je ne savais même pas qui était cette personne qui me traquait. Oui bon, parce que si c'était une partie de cache-cache, je n'avais pas été mise au courant et mon moral ne me permettait pas vraiment de jouer à un jeu ce soir. Au contraire : s'il ne se pointait pas dans la minute à suivre, je le réduisais en bouillie pour chien.

Au moins, sur ce coup, on sembla écouter ma requête tout là-haut, mais pas nécessairement de la manière dont j'aurais voulu que cela se passe. Au contraire : un souffle froid se fit sentir dans mon coup et je frissonnai, pour entendre un léger rire, qui se balada jusque devant moi. La silhouette d'un jeune homme, grand, élancé, bâti sans pour autant égaler la carrure d'Emmett se présenta devant moi. Ses cheveux bruns étaient en bataille sur son crâne et il ne semblait pas dépasser la vingtaine, mais par-dessus tout, ce fut ses yeux qui retinrent le plus mon attention, lorsque je notai l'éclat de rouge flamboyant qui luisait sous l'éclat de la lune, cette dernière faisant briller légèrement sa peau argentée, un peu plus claire et moins rosée que la mienne. Je compris alors tout de suite à qui j'avais affaire et ce, avant bien qu'il ne prononce son nom.

- <

Je...

>, décidement, ma capacité à m'exprimer verbalement pas très développée me faisait encore plus défaut ce soir et j'eus l'impression d'avoir l'air d'une idiote pendant quelques secondes. Je dus toutefois réfléchir à ce que j'allais dire, histoire de ne pas mettre en péril ma famille. <

C'est que normalement, j'évites de me mettre en situation périlleuse.

>

Ce qui était parfaitement vrai après tout, puisque mon but premier en sortant ce soir n'était certainement pas de faire la conversation à celui qui est sensé être le pire ennemi de ma famille, au-delà des loups qui normalement, étaient sensés être nos ennemis mortels. J'avais voulu me rendre à la maison de Jake, où j'étais pratiquement introuvable puisque les loups étaient de géants trous nois dans l'esprit des vampires. Heureusement qu'Alice était habituée à me voir disparaître dans ses pensées, sans quoi il y aurait eu drame par chez moi depuis bien longtemps. Je savais que là-bas, j'étais bien et surtout sans aucuns risque. Qui oserait défier un loup enragé, qui plus est, ayant la taille approximative d'un cheval adulte. Malheureusment, je n'étais certainement pas destinée à être en sécurité ce soir. On voulait ma mort ou quoi, là-haut ? Enfin... en théorie, j'étais... disons, à moitié morte.

Mon père me répétait sans cesse d'éliminer Renesmée Cullen... A force de l'entendre j'allais en faire une overdose. J'étais donc sorti pour me promener tranquillement pour une fois, et essayer de me contrôler vis à vis du sang humain, car William m'avait fait une bonne leçon de moral. Comme si j'allais faire repérer tout le monde, j'étais assez grand pour me débrouiller tout seul! Je ressentis son odeur, une odeur agréable à mes narines, voir trop agréable car elle devenait même alléchante. Que savais-je sur elle? Que c'était une hybride, qu'elle avait encore des aspects humains en elle... Ce détail était très intéressant pour moi, son sang continuait-il de couler? Cela par contre j'en savais rien, si c'était le cas, cela allait être délicieux pour mes papilles. Je ne pus m'empêcher de faire un léger sourire quand je pensais que j'avais croisé son paternel, Edward Cullen. Ces menaces avaient été loin d'être terrorisante, au contraire cela m'amusait!

La voyant au loin je ne pus m'empêcher de l'appeler, dans un coin plus sombre pour ne pas qu'elle me voit. Moi, je la voyais, et j'adorais l'expression de son visage qui n'était pas du tout à l'aise. Avait-elle peur? Je l'espérais. La pâleur de son visage, me fit dire que sans doute son sang ne circulait plus dans ses veines, fort dommage, j'aurais eu envie d'y gouter. Mais cette odeur? D'où venait-elle alors? J'inhalais ce doux parfum qui frétillait mes narines et je commençais à sentir mon regard changé comme si j'avais faim. Non, il ne fallait pas... Enfin du moins, pas tout de suite, amusons nous un peu. Je me dis que c'était le moment où jamais d'aller a sa rencontre. Passant derrière elle, soufflant légèrement dans son cou, elle frissonna légèrement, ce qui me fit rire.

Face à elle, je la regarda de mon regard rouge vif, ma soif commençait à se faire sentir, mais j'essayais de l'oublier. Elle, ressemblait un peu à son père, mais c'était sans doute le portrait craché de sa mère. Sa peau était légèrement rosé, donc tout espoir était pas perdu, je pourrais sans doute gouter à son sang... Si celui-ci circulait. Que faisait-elle ici en pleine nuit? Rejoignait-elle un quelconque petit copain? Dans la forêt Quileute? Hum... Cela sentais le roussi pour elle, dommage pour Renesmée qu'elle était tombée sur l'aîné de la famille Lewis, qui plus était son traqueur. Elle commença à parler, mais s'arrêta directement après le pronom de la première personne du singulier. Un sourire étira mes lèvres montrant mes dents d'un blanc éclatant.

« Tu as l'air intimidé... C'est moi qui t'intimides? Il ne faut pas... » Fis-je en m'approchant, et en posant deux de mes doigts sous son menton relevant légèrement sa tête « … On va devenir de très grands amis toi et moi. » La relâchant, mon sourire s'élargit de quelques centimètres de plus quand elle fit enfin une phrase. « Ah? Pourtant ce n'est pas ce dont j'ai l'impression... Toute seule, à cette heure, dans une forêt... Tu ne crois pas que c'est risqué pour une fille de ton genre? Sans papa et maman en plus... Ils doivent être inquiets. » Finis-je en riant légèrement.

Je me rappelais de la discussion que j'avais eu avec son père, Edward... Cela avait été assez marrant, il avait montré à quel point il tenait à elle. Donc, si un malheur arrivait à sa tendre fille, sans doute serait-il affaibli, ce qui nous rendrais fort service, nous les Lewis...

- < Conor J. Lewis. Bon sang ce que ce nom résonna longtemps dans mon esprit. Depuis que nous étions revenus, ma famille et moi craignions beaucoup cette famille. En fait, c'était surtout parce qu'ils mettaient notre secret en danger, en tuant des humains de la sorte. Carlisle faisait tout ce qu'il pouvait pour atténuer un peu l'euphorie qui se vivait à Forks lorsque quelqu'un était trouvé mort dans le coin, mais si cela continuait ainsi, nous étions tous en danger. Moi y comprise. Je ne tenais pas vraiment à ce que nous ayons à déménager de Forks, encore moins à ce que les Volturis aient vent de la nouvelle. Dans les deux cas, je serais certainement très malheureusement. Quitter Forks, mes amis, Jacob ... Retourner en Alaska, seule, isolée, au froid. Je détestais cet endroit, même si j'adorais plus que tout les personnes qui y vivaient. Les Lewis devaient quitter la place et j'en fis ma mission personnelle.

J'eus peur : je dus le reconnaître. Ma moitié vampire me donnait bien des avantages : j'avais un don, une super vitesse, j'étais immortelle, mais mon coeur battait et le sang coulait toujours dans mes veines. C'était pourquoi j'étais si vulnérable. Mon odeur était apparemment quelque chose d'unique, vu que je ne sentais ni l'humain, ni le vampire. Un mélange des deux peut-être. Je n'en savais rien... Il fallait dire que je ne me sentais pas réellement. Ce n'était pas une activité à laquelle je m'adonnais tous les jours. Heureusement, ma peau pâle me donnait un bon camouflage et mes joues rosées pouvaient parfois tout simplement donner l'impression que j'étais un vampire qui venait de se nourrir plutôt que d'une hybride dont le sang coulait toujours dans ses veines. Un avantage. Que j'aimais ma race, mais comme je la détestait par moments.

Décidemment, la chance n'était vraiment pas de mon coté. Je priais désormais chaque seconde, espèrant voir un immense loup sortir des bois, pour sauter sur le vampire qui se trouvait devant moi et lui foutre la trousse de sa vie, sans quoi il ne viendrait plus jamais embêter ma famille. Malheureusement, je ne savais pas si à cette distance, Jake pouvait sentir l'odeur de Conor ou encore la mienne, s'il y avait une chance, aussi petite soit-elle, qu'il sente la détresse dans laquelle je me trouvais, parce que sérieusement, cette rencontre n'avait rien de normale et de rassurante. Le ton qu'il employa pour me parler me fit froncer les sourcils et je commencai à me maudire intérieurement de ne pas avoir prit la voiture de mon père, quitte à me rallonger de quelques minutes. Au moins sur ce coup, j'aurais été prudente et serait arrivée saine et sauve, dans les bras de Jake. Sans Conor. Sans soucis.

- <

J'ai assez d'amis comme ça, merci quand même de ta proposition.

> dis-je tout simplement, tâchant de trouver un moyen de m'éclipser rapidement. Je n'arrivai à faire que quelques pas lorsqu'il mentionna ma famille. Ma mère, mon père... leur inquiétude. Je savais que je les torturais à chaque fois que je quittais la maison ainsi, qu'il mourrait d'impatience de savoir que j'étais chez Jake ou que je reviennes enfin à la maison. <

Si tu n'aurais pas intercepté mon chemin, je serais chez un bon ami de la famille, où ils savent très bien que je suis en sécurité. Maintenant, comme tu semble tellement tenir à ce que mes parents soient rassuré, je vais aller le rejoindre.

>

Je tâchai de me montrer confiante. J'essayais de me montrer forte, même si j'étais loin d'égaler tous ceux qui m'entouraient. C'était donc ca que ca faisait de se sentir vulnérable, inutile, menacée... Des fois, je me disais que c'était vraiment à mon avantage d'être dans une famille de vampire, mais lorsque je me retrouvais toute seule, je me sentais comme une vermine. J'espèrais simplement que Conor trouverait mon petit jeu drôle et qu'il me laisserait le temps d'aller avertir la meute, histoire de lui foutre la peur de sa vie si jamais il osait me suivre. Malheureusement, je doutais que les choses se passent ainsi.

Je savais bien que les Cullen voulaient que moi et ma famille on parte... Mais ils pouvaient toujours espérés. Jamais on ne partirait de cette ville, après tout, eux ils étaient bien partis on ne sait où, on avait tout simplement pris leur place dans la ville... Du moins, d'une façon ou d'une autre. Je me plaisais très bien ici, le sang était bon en plus... Pourquoi partirais-je? Surement pas pour leur faire plaisir. Je n'avais rencontré qu'un autre Cullen à part Renesmée, son père, Edward, et j'avoue qu'il m'avait fait beaucoup rire. Le voir ainsi, paniqué quand il savait que j'étais le traqueur qui allait s'en prendre à sa fille tant aimée... Je comptais bien entendu ne pas faillir à ma mission par tout les moyens. Renesmée allait être mienne, et personne ne pourra y faire grand chose. Je m'approchais de plus en plus, de celle qui m'attirait autant.

Jamais je n'avais été attirée par quelqu'un à ce point, cette odeur était enivrante et me faisais limite tourner la tête. Ce sang... Je le voulais. Mes yeux rouges se baladant d'un endroit à un autre avant de se poser sur la pâleur du visage de la jeune demoiselle... Elle allait m'appartenir, même si elle ne le voulait pas, je n'allais pas la laisser s'échapper, non j'étais si proche du but fixé, il était hors de question de faire machine arrière. Il suffit juste de la mordre, que ce venin ce répande dans ses veines. Juste une morsure. C'était fort dommage pour elle que je sois là, présent dans la forêt Quileute ce soir, en territoire ennemi. Et fort plaisible pour moi de la retrouver ici, loin des siens. Pourtant je sais que les loups devaient savoir que quelque chose se tramait dans les environs... Je n'en avait que pour quelques minutes.

Cette odeur m'enivrait de plus en plus, comme si on me testait. J'avais promis que je ne ferais plus de victime, mais là c'était réellement différent, c'était celle qui m'étais destiné. Je comprend mieux la décision de mon père de m'en occuper... Il savait que j'aurais u mal à résister, et c'était presque pour me faire plaisir. J'avais eu raison les jours auparavant quand j'avais croisé Edward, je lui avais averti que c'était sa fille qui se mettait dans des situations périlleuses, et qui jouait avec le destin... Maintenant sans doute il va me croire, s'il retrouve le cadavre de sa fille chérie dans les bois Quileute. Non, je n'allais pas la tuer tout de suite, j'étais mal élevée et j'adorais jouer avec mon repas avant de manger... Quand elle me déclara qu'elle avait assez d'amis comme cela, mon regard rouge s'assombrit, flamboyant. C'est alors que d'un geste rapide, grâce à ma vitesse, je la plaqua contre un arbre dans un bruit sourd. Emprisonnant un de ses poignets à l'aide d'une de mes mains contre l'écorce. En une fraction de seconde elle était prisonnière de mon emprise.

« Je ne te trouves pas très chaleureuse... » Dis-je passant un de mes doigts froids sur ses pommettes rosées. « J'aimerais beaucoup faire plus ta connaissance... Du moins, le peu de temps que tu puisses passé avec moi... » Repris-je en passant mes lèvres contre sa nuque d'une pâleur digne d'une porcelaine. « J'avais bien prévenu ton père qu'il aurait du faire attention à sa fille chérie, s'il ne voulait pas qu'elle disparaisse... Il ne m'a pas écouté, est-ce ma faute? »

Je ne relâchais pas pour autant l'emprise, non cela allait être trop facile sinon, remettant mon visage à la hauteur de sien, je pus distinguer une lueur de terreur dans les yeux de la demoiselle, ce qui étira mon sourire sur mes lèvres montrant de nouveau mes dents d'un blanc éclatant et mes canines que je chérissais. Je parla donc, dans un murmure pour que seule elle entende.

« As-tu donc peur? »

Ce fut l'horreur lorsque je sentit mon dos s'abattre violemment sur un tronc d'arbre dans la forêt. Je grimaçai longuement, sous l'effet de la douleur, prenant de plus en plus conscience du danger dans lequel je m'étais foutu. Alors là, c'était bien moi ca. Après tout, qui d'autre dans la famille avait le don de se mettre dans de telles situations, si ce n'était pas moi. J'avais l'impression que mes parents et mes oncles et tantes étaient tous si réfléchis... et moi j'étais l'écervelée de la famille. Enfin, peu importe qui je représentais dans le clan Cullen, je n'étais pas avancée à penser de la sorte tant que je n'étais pas sortie de ce pétrin. Et ça, c'est si je réussissais à m'en sortir. Voilà, je me faisais pessimiste. Malheureusement, lorsque vous vous retrouvez coincé avec un vampire en colère et que ce dernier vous en veut vraiment, vous n'avez pas beaucoup de chances de vous en sortir.

Vous regrettez d'avoir insulté un vampire quand les choses commencent à mal tourner. La prochaine fois, je pensai à tourner plusieurs fois ma langue avant de parler. S'il y avait une prochaine fois, évidemment. Parce que je commencais à en douter, juste à regarder l'air de Conor. Je ne compris toutefois pas pourquoi il semblait autant s'acharner sur mon cas. Comme s'il avait prévu son coup depuis longtemps. Juste le fait de me rappeler qu'il connaissait mon existence avant que moi-même je ne sache qu'il existe me mit la puce à l'oreille et je compris alors que sa famille devait surveiller la mienne depuis notre retour. Mauvais signe.. Je savais que les deux clans ne s'entendaient pas bien, mais aux dernières nouvelles, tous grognaient mais restaient en place. Conor avait été le premier à faire un geste et je sentais que ma mort entrainerait certainment la plus grande bataille entre vampire que notre espèce n'ait jamais connu.

Je sentis les lèvres glacées de Conor se promener sur mon cou surchauffé comparé au sien, et la différence de température entre nos deux corps me fit frissoner. Ma peau n'était pas froide, contrairement au reste de ma famille. Au contraire, elle était plus chaude que la normale, pour des raisons que l'on ignorait tous. Je n'étais pas une fournaise ambulante, comme Jake par exemple, mais j'étais assez chaude pour penser que je faisais constamment de la fièvre. Chose qui était assez utile lorsque j'avais envie de sécher un cours : l'infirmière prenait à tous les coups. Du moins, tant que mon supposé cousin ne s'em mêle pas. Enfin, ce n'était pas vraiment le temps de penser à tout cela et la distance minime qui nous séparait moi et Conor me fit rappeler que je servirais certainement bientôt de repas.

Une idée me vint soudainement en tête, alors que je pensais à tous les moyens de m'échapper. Crier pour alerter les loups, cogner de toutes les forces le point sensible de ce pauvre Conor et tenter de contacter mon père mentalement en étaient quelques-unes, mais je m'étais arrêtée à la solution parfaite lorsque je me rappelai que le passage le plus difficile dans une vie de vampire et le plus douloureux également, était leur transformation. Nombres de ceux que je connaissais m'avaient dit ne pas aimer se souvenir de ce moment, puisque c'était certainement le plus pénible de tous. J'avais un souvenir, j'avais mon don, il ne me restais plus qu'à visualiser. Sans même répondre aux questions de Conor, je fermis les yeux quelques secondes, m'imaginant sa tête dans mon esprit, lui, une morsure au coup, une douleur intense puis soudainement, je me reconcentrai sur celui qui était devant moi, réussis à faire en sorte que ma paume entre en contact avec une parcelle de sa peau et mis mon plan en marche.

Mon don consistait à faire voir à qui je touchais les souvenirs où les images qui me venaient à l'esprit. À l'instar de ma mère, qui protégeait son esprit contre les pouvoir des autres, moi, je les percais et entrait en eux. C'est ce que je fis avec Conor, sans même hésiter. Je savais qu'il n'aimerait pas particulièrement revoir des moments de sa transformation et si cela ne venait qu'à l'affecter ne serait-ce qu'un peu, j'aurais le temps de prendre mes jambes à mon cou. Le temps qu'il réalise ce qui se produisait soudainement me donna le temps de me libérer de son emprise et aussitôt que j'eus libéré mes poignets de ses mains, je rappliquai immédiatemment mes deux paumes sur ses genoux, me donnant un élan sur le tronc d'arbre pour le faire chavirer au sol. J'avais bien l'intention de le faire replonger dans ses souvenirs et de le faire souffrir, au point qu'il n'ose plus m'approcher.

» Sujets with Conor ^^'
» Conor Relationship
» Come on, how many are you ? {Conor J. Lewis}
» Conor J. Lewis {Finish.
» •• (( don't push your luck; it's me who rules now )) •• CONOR TERMINER